L’Indéprimeuse
La vie en magenta au Village Montholon

L’Indéprimeuse est l’héritière parisienne d’une ancienne famille d’imprimeurs corses. Cette boutique de curiosités installée à Paris 9ème fait rire, questionne et investit le quotidien d’objets créatifs et surprenants.

L’Indéprimeuse ©L’Indéprimeuse

L'imprimerie,
une histoire de famille

Derrière L’Indéprimeuse se cachent deux sœurs originaires de Corse, Felicia et Davina Sammarcelli. L’encre coule dans les veines de leur famille depuis la fin du XVIIème siècle. 

Pour Felicia et Davina, adopter le métier de leur père et de leurs ancêtres était un geste important sur le plan familial, mais aussi symbolique : préserver le premier métier du livre en l’adaptant aux logiques de notre époque est un défi qu’elles relèvent avec passion… et beaucoup d’humour. 

L’imprimerie est un savoir-faire ancestral mais aussi résolument moderne. C’est sur Twitter que L’Indéprimeuse vit le jour en décembre 2015, avec la volonté de partager autour de cet univers.

 

© Emanuel Miranda

 

Maison Mère - L'Indéprimeuse ©Maison Mère - L'Indéprimeuse

L'Indéprimeuse,
studio d'incidences créatives

L’Indéprimeuse : un mot-valise inédit et créatif, synonyme de plusieurs valeurs. Accordé au féminin, il affirme la volonté de féminiser la profession et de mettre à l’honneur les femmes qui travaillent. Affublé du préfixe privatif, il annonce la couleur : on ne déprime pas en imprimant. Chez L’Indéprimeuse, on voit la vie en magenta - le rose de l’imprimerie.

C’est la couleur qui domine lorsque l’on entre dans la boutique située 7, rue de Calais à Paris 9ème. Comme sur l’e-shop, on y trouve mille “incidences créatives” : tableaux, carnets, vêtements et autres surprises porteuses de sourires en puissance.
 

© Emanuel Miranda

 

Maison Mère - L'Indéprimeuse ©Maison Mère - L'Indéprimeuse

Trouver l'inspiration :
savoir-faire et militantisme

Grâce à leurs études en histoire et histoire de l’art ainsi qu'à leur expérience du métier, Felicia et Davina combinent des références fortes avec leur connaissance du papier, des encres, des typographies et polices de caractère.

Une lettre, c’est aussi une forme, un dessin, une invitation à l’interprétation. En travestissant le familier, les sœurs artistes nous rappellent que l’observation des choses que l’on connaît bien est une source de ravissement renouvelable à l’infini.

Questionner, c’est ouvrir la porte à la créativité mais aussi à certains combats. Pour Felicia et Davina, leur geste premier, celui d’imprimer, est un acte militant per se. Mais elles se n’arrêtent pas là.

Davina résume parfaitement cette fusion entre art, héritage, militantisme et humour lorsqu’elle cite Marguerite Duras et sa magnifique phrase : “Ecrire, c’est hurler en silence”... Avant d’ajouter : “Et imprimer, c’est hurler avec un écho”.

Pour découvrir les autres mots d’esprits de L’Indéprimeuse sur leurs supports variés, rendez-vous sur le compte Instagram.

 

© Astrid Caie
Maison Mère - L'Indéprimeuse ©Maison Mère - L'Indéprimeuse

Le Village Montholon,
un hasard devenu maison

Soutenues par la Mairie de Paris dans le choix d’un local, Felicia et Davina ont bénéficié d’un “hasard ô combien heureux” pour ouvrir leur boutique dans le quartier de Pigalle, au cœur de Paris 9ème.

En rejoignant la communauté du Village Montholon, elles sont tombées amoureuses de ce quartier unique et authentique pour les mêmes raisons que Maison Mère : l’air qu’on y respire, l’énergie qui s’y dégage, l’ambiance à la fois festive, familiale, artistique et cosmopolite. 

Fières d’avoir pu transformer L’Indéprimeuse en activité à part entière, Felicia et Davina souhaitent continuer de faire vivre la boutique avec la même passion pendant des années. Cette expérience leur offre de belles rencontres, une vie intense et leur permet de participer à des projets florissants comme celui de Maison Mère.
 

Vous pourrez ainsi retrouvez les créations de L’Indéprimeuse à l’honneur chez Maison Mère pour vous surprendre et vous ravir tout au long du séjour. Hâte de découvrir le résultat ?

 
© Astrid Caie